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Dans cette affaire, le préfet du Val-de-Marne avait déclaré cessible au profit de la société d'Île-de-France Mobilités, les parcelles et droits réels nécessaires à la réalisation d'une ligne de bus sur le territoire de la commune de Vitry-sur-Seine.
Toutefois, une société a saisi le tribunal administratif de Melun en vue d'obtenir l'annulation de cette décision. La juridiction a rejeté sa demande en raison de la tardivité au regard de la date de publication de l'arrêté de cessibilité. En appel, la cour administrative d'appel a confirmé ce jugement (Cour administrative d'appel de Paris, 3ème chambre, 28 novembre 2023, n°22PA03749, Inédit au recueil Lebon).
Sur le cadre juridique du litige, le Conseil d'Etat juge que le preneur à un bail immobilier n'est pas au nombre des personnes destinataires de l'arrêté déclarant cessible une parcelle. Cet arrêté n'a donc pas à lui être notifié contrairement au propriétaire de la parcelle. Alors même que celui-ci justifie d'un intérêt lui donnant qualité contester l'arrêté déclaration cessible la parcelle.
Aussi, la publication régulière d'un tel arrêté fait courir le délai de recours pour le contester.
Saisi d'autres moyens le Conseil d'Etat rejette la demande de QPC et l'admission du pourvoi.
Par conséquent, le pourvoi n'est pas admis.
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